Une agence immobilière de luxe gère des biens d’une valeur supérieure à la normale. Que fait-elle exactement, que propose-t-elle de différents, quel pourcentage prendra t-elle et qui paiera ces frais ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles je vais répondre.

L’agence immobilière de luxe

L’agence immobilière de luxe se définit par le type de biens immobiliers qu’elle propose, que ce soit en termes de notoriété, d’histoire, d’emplacement, de taille, d’appartenance, etc. En effet, la villa d’une personne célèbre prendra une valeur toute particulière, de même que celle que la même célébrité visera.

Aussi, le type de clientèle est-il une autre des particularités de ce type d’agence. La discrétion est de mise (afin d’éviter de faire grimper inutilement des prix, ou de rendre publique certaines transactions), tout autant que l’est sa situation géographique.

Tarif de base

Habituellement, le tarif de base (TTC) d’une agence immobilière de luxe se situe entre 3 et 7% du prix de vente du bien. Ce tarif sera dégressif, bien évidemment, selon le prix final. Il est en effet difficile, pour une agence immobilière spécialisée dans les biens de prestige, de demander 7 % pour un logement de 500.000 euros et de garder le même pourcentage sur un autre de 4.000.000 euros… En ce qui concerne PLUSCLAIR IMMOBILIER, nous proposons un barème qui s’échelonne dégressivement de 4% à 1%.

Quel travail pour ce tarif ?

L’agence propose ses services habituels (mandat, expertise, publications, négociation …), inclus son assurance responsabilité professionnelle (qui, elle-même, varie selon sa clientèle et le montant de ses ventes) et une garantie financière contractée auprès d’une banque.

Pour une clientèle de prestige, la recherche de prospects est, évidemment très différente. Nous sollicitons notre réseau, notre carnet d’adresses bien particulier et surtout nous veillons à parfaitement cibler nos recherches. Pour cela une relation de confiance et de totale franchise est indispensable.

Qui paie ce pourcentage ?

Le pourcentage perçu par l’agence est ajouté au prix que le vendeur, aidé par l’agence, a déterminé pour son bien (le prix « net vendeur »). Au final, ce pourcentage est déduit du prix FAI (Frais d’Agence Inclus) de la somme payée par l’acheteur pour la rémunération de l’agence. On peut donc penser, dans l’absolu, que c’est le vendeur qui paie l’agence… Dans les faits, c’est bien plus compliqué. Tout d’abord parce que nous prévoyons, parfois, une marge de négociation, mais aussi parce que l’acheteur, lui-même, peut négocier au-delà de cette marge, ce qui pousse le vendeur et l’agence à revoir, conjointement et en total transparence, le prix. Et enfin, c’est le notaire qui récupère les fonds et rémunère l’agence.

Quand est perçu ce pourcentage ?

Les frais d’agence ne sont perçus qu’à la toute fin de la négociation, lors de la signature de l’acte authentique devant le notaire. Car, en effet, rien n’est prévu après la signature du compromis. D’autant que, si cette première signature devenait caduque du fait, notamment, d’un refus de prêt de la banque, l’acheteur ne peut être tenu pour responsable de l’échec de la transaction.

A noter qu’en cas d’annulation de la vente pour des causes n’entrant pas dans les conditions suspensives du compromis, le contrat peut stipuler le paiement des frais d’agence par l’acheteur.